Michel GRAVEL

Cagnicourt, libéré par les Canadiens durant la guerre 14-18

Il faut se souvenir du lieutenant McKean !
Michel Gravel, vendeur de matériaux de toitures à Cornwall dans l’Ontario et amateur d’histoire a allumé la mèche ! En entamant des recherches sur un grand-oncle, Zotique Reid, membre du corps expéditionnaire canadien en 1918, Michel ne se doute pas qu’il va dynamiter les positions officielles sur des événements majeurs de la Guerre 14-18.
Nous sommes début septembre 1918, et les Canadiens habitués depuis Ypres en 1915 aux durs combats, veulent percer la ligne Drocourt-Quéant, tenue par les Allemands, fameuse ligne Hindenburg réputée imprenable. Au Canada, tous les livres d’histoire évoquent l’attaque, du côté de Dury, Cagnicourt, Villers-lès-Cagnicourt : tirs d’artillerie, chars d’assaut pour se débarrasser des barbelés, violents combats (5 500 morts ou blessés entre le 1er et le 3 septembre). Le soir du 2 septembre, la ligne Drocourt-Quéant est aux mains des Canadiens sur 7 km.

Entre ces lignes des chapitres connus et reconnus, en s’appuyant sur les lettres de son ancêtre Zotique, sur les témoignages oraux transmis de génération en génération, Michel Gravel a pêché un épisode extraordinaire de ce 2 septembre 1918 : la libération de Cagnicourt par le lieutenant McKean. Au fil d’investigations acharnées (au Canada, en France et en Angleterre) et avec une dose de pur hasard (tomber sur un livre écrit par McKean en 1919 pour les scouts, racontant la capture d’un village : Cagnicourt…), il a cerné l’incroyable vérité, digne d’un scénario de film hollywoodien.  

Au Canada, Michel Gravel remue inlassablement ciel et terre, archives et témoignages pour nourrir ses livres et films car dit-il "il faut faire toute la lumière sur cette semaine de spetembre 1918 autour de Cagnicourt, le danger est de ne pas connaître son histoire" 

Il faut se souvenir du lieutenant McKean.